Year: 2019

Pour notre première étape rien de trop fatiguant, on commence par prendre le bus postal de montagne! Ce dernier nous amène jusqu’à Brunnebiel, ce qui nous permet d’éviter quelques heures de marche à longer le Binntal sous la canicule. Depuis là, c’est une jolie montée qui nous amène jusqu’à la Binntalhütte puis jusqu’à l’Albrun Pass qui marque par ailleurs la frontière avec l’Italie. La descente de l’autre côté s’annonce un peu moins fun (surtout avec plus de 10 kilos sur le dos) mais pas de déception, le coup d’oeil en vaut la peine! Et pour soulager les pieds, rien de mieux qu’une baignade dans l’eau glacée du Lago di Dèvero (pas au goût de tous le monde…)
Alors qu’il reste encore à longer le lac jusqu’à Crampiolo, cette longue ligne droite nous révèle un lieu rempli de charme et de contrastes. L’arrivée à Crampiolo, un hameau qui en apparence paraît avoir été oublié dans une autre décennie, n’est pas moins surprenante.

Hébergement: La Baita

C’est depuis Binn (VS) que se fait le départ de cette randonnée de 10 jours (dont 2 de pause) entre la Suisse (Valais, Tessin et Grisons) et l’Italie.
Difficile de faire meilleur départ puisque le trajet en train jusqu’ici vaut déjà le déplacement: on aura longé le Lac de Neuchâtel, le Lac Léman, traversé la Vallée du Rhône jusqu’à Fiesch, pour finir le trajet en car postal.
Binn est un tout petit village qui est non seulement connu pour ses cristaux mais également comme faisant partie du Landschaftspark Binntal, qui est un parc naturel d’importance nationale. C’est donc naturellement le point de départ pour bon nombre de randonneurs et de grimpeurs dans la région.
Pour la première nuitée, nous avons l’honneur de rêver dans la pension et restaurant Albrun, dont la cuisine (par ailleurs notée 15 (3 toques) par Gault & Millau) n’est autre que recommandée!

Es ist eigentlich frustrierend, an solch einem Ort nur einen Tag zu bleiben, um die Gegend zu entdecken… Und irgendwie bin ich doch wieder dorthin gegangen, wo ich schon mal war. Als ich klein war, war die erste Etappe einer Mehrtageswanderung mit meiner Familie die Badushütte. Als ich mit der Bahn von Andermatt zum Oberalppass gefahren bin, habe ich denselben Weg genommen, den wir vor etwa 10 Jahren genommen hatten; ich war erstaunt, wie mir die Umbegung noch bekannt vorkam.
Von der Badusshütte bin ich dem Fil Tuma entlang bis zum Gipfel und dann vom Pazolastock wieder auf den Oberalppass hinunter gewandert.
Eine sehr kurze Wanderung die wunderbare Landschaften bietet, sobald man sich vom Geräusch der Passtrasse entfernt.

Fin juin… c’est la canicule! C’est donc à pic que tombe ce trek prévu entre le Val d’Hérens et le Val d’Hérémence!
Mais pas sans un passage obligatoire par la vieille ville de Sion. Si le peu qu’on voit de cette ville en rentrant du ski l’hiver ne vous a jamais attiré, vous n’êtes pas les seuls… mais sous ses airs de métropole industrielle étouffant nos pauvres Valère et Tourbillon, Sion a beaucoup à offrir! Si je devais vous donner un conseil c’est de se laisser balader sans rien chercher (excepté le détour par La Matriochka, séduisante terrasse et bar à gin qui se trouve à la ruelle du Guêt, et dont le charme et la décoration ne vous laisserons pas sur votre faim!)

Pour un peux d’air frais, nous commençons notre tour à Arolla, plus précisément dans la forêt d’arolles et de mélèze entourant l’Hotel Kurhaus, véritable havre de paix typique du tourisme du XIXè siècle. S’ensuit la montée en direction du Pas de Chèvres avec pour arrière-fond le Pigne d’Arolla et beaucoup d’autres sommets encore bien enneigés. Notre première halte se fait déjà voir une fois arrivées au Pas; la Cabane des Dix. Notre programme largement calculé nous permet de profiter de la vue à 360° assises sur la terrasse de la cabane. Nous sommes entourées de neige, de sommets, de glaciers et de pierriers – enfin nous avons ce que nous cherchions: le calme!

Le lendemain s’annonce bien moins intéressant d’un point de vue sportif puisqu’une longue descente sur le Lac des Dix nous attend, suivie d’un chemin blanc jusqu’au bout de ce dernier… Mais même si d’être aussi tôt dans la saison nous a valu quelque rebroussement de chemin dûs à la neige, cela nous vaut également d’être suivies par des dizaines de marmottes encore pas trop dérangées par les promeneurs!
Nous devions initialement dormir à la Cabane de Prafleuri pour ensuite continuer notre chemin sur le Val de Nendaz mais la neige nous stoppera avant. Nous montons tout de même jusqu’au Col des Roux puis redescendons dormir du côté du Lac.
La dernière étape étant annulée, nous profitons des Bouquetins et marmottes qui se chamaillent autour de La Barma, puis nous nous laissons même réveiller par le spectacle que nous proposent les étoiles lorsque l’on s’éloigne de la pollution lumineuse.